Pour avoir accès à un concours de la fonction publique en Côte d’Ivoire, il faut passer par voie de concours chose qui représente parfois un calvaire pour de nombreux candidats. Tout jury d’un concours de la fonction publique cherche à vérifier que les futurs fonctionnaires ont les capacités ou les connaissances de base et une bonne culture administrative, mais aussi des qualités de rapidité, de décision et de synthèse.
Et trop nombreux sont les candidats font chou blanc à quelques poussières de points de l’admissibilité faute d’avoir su convaincre le jury.
Pourtant, 5 conseils clé et exercices bien mis en pratique permettent de ressortir des épreuves écrites avec au moins ces certitudes que :
- Le travail rendu est achevé,
- Les idées
- Le plan proposés viables
- Le hors-sujet évité…
Le concours est la règle de recrutement qui résident dans le fait que chaque concours est ouvert pour un nombre bien déterminé et il en existe pour tous les niveaux d’étude classés en 3 catégories hiérarchiques désignées par les lettres suivantes : A,B,C.:
Pour le concours catégorie A qui permet d’accéder aux fonctions de direction, d’encadrement, de conception et d’expertise, un niveau Bac +3/Bac +5 (niveau II ou I) est requis. Celle de le concours catégorie B requière une technicité particulière, où les agents peuvent aussi encadrer des équipes, des ateliers, des services (encadrement intermédiaire), le niveau se situe au Bac (niveau IV), et pour les emplois de 1er niveau de qualification, le concours catégorie C, le candidat devra soit posséder le diplôme Brevet d’Études de Premier Cycle (BEPC) ou un CAP soit avoir le niveau, mais il se peut aussi qu’aucun diplôme ne soit requis.
Comment être prêt le jour des épreuves et ne pas vivre l’angoisse de la page blanche ?
Nous sommes tous d’avis que le succès ne se récolte pas ou ne s’obtient aussi pas sans avoir payé en amont prix de mérite!! Alors vous avez à vous préparer en avance en révisant toutes qui sont au programme de la composition. Outre les brochures de présentation, les notes de cadrage, il sera important d’étudier les rapports des jurys. Ces documents ne donneront pas la méthode à mettre en œuvre, mais indiqueront les codes qui régissent les épreuves.
Voici lister ci-dessous nos 05 conseils :
- Rendre un travail achevé.
Sans ce premier point pas de bonne note possible. Une partie qui manque, une fin bâclée, dans un style télégraphique ou illisible, des développements trop brefs… conduiront nécessairement à une note en dessous de la moyenne. Et cela quelle que soit la qualité du reste.
- Traiter le sujet.
Une évidence a priori mais dans les faits, les candidats commettent souvent cette erreur en annonçant une partie mais en développant un contenu qui ne correspond pas ou en développant des idées certes exactes et proches du sujet mais qui lui sont mal rapportées, etc.
- Structurer les réponses.
Hormis le résumé de texte ou les QCM, dans toutes les épreuves écrites, il est indispensable de rendre un devoir structuré. La dissertation doit par exemple comporter une introduction annonçant le sujet, définissant les termes clés, énonçant la problématique (de 15 à 20 lignes), un plan équilibré avec un développement en deux ou trois parties – subdivisées en sous-parties et une conclusion. La conclusion doit montrer que les enjeux du sujet sont saisis et marquer une ouverture vers d’autres matières et problématiques. Pour les questions de culture générale, il vaut mieux que le plan « se dégage » à la lecture du devoir.
- Apporter un contenu de qualité.
Ainsi dans l’épreuve de la note de synthèse, ce qui importe c’est la manière dont le candidat va valoriser les informations essentielles du dossier, et les adapter aux besoins d’une personne qui ne le connaît pas. Seuls les « meilleurs » doivent être retenus pour l’oral. Et pour préserver un niveau de recrutement de qualité, les jurys préfèreront réduire la liste des « admissibles » en assumant pleinement le risque de ne pouvoir, au final, pourvoir tous les postes par la voie du concours plutôt que de « repêcher » des copies médiocres.
- Veiller à la forme rédactionnelle et maîtriser le vocabulaire spécifique.
Les erreurs de vocabulaire témoignent généralement d’un manque de rigueur, mais aussi d’un manque de maîtrise. Le candidat devra être vigilant à employer la bonne terminologie et à utiliser des mots dont il maîtrise parfaitement le sens. Enfin, la façon dont les propos seront perçus dépend, bien sûr, de la nature des idées, mais également de la qualité de la forme : présentation de la copie, maîtrise de la langue (orthographe…), style. Si le candidat doit se corriger, il doit le faire clairement et proprement. Une copie trop approximative sur ce point (ratures nombreuses, erreurs de syntaxe, style très lourd, plus de 10 fautes…) n’aura pas la moyenne car ces défaillances constitueraient un sérieux handicap de la vie professionnelle. Pour ce qui est des QCM par exemple, il est important de cocher clairement les réponses. Toute rature qui crée un doute dans l’esprit du correcteur, fait perdre au minimum un point.
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